De Thomas Lélu
Présentation de l'éditeur
Roman. Une intrigue captivante, une drôlerie irrésistible, des
rebondissements burlesques, des personnages à la fois proches et
fantastiques... L'auteur du Manuel de la photo ratée crée avec Je
m'appelle Jeanne Mass le roman générationnel du troisième millénaire,
entre émotion et dérision.
Jeanne Mass et son ami Derrick sont videurs au Coconut Café, une boîte
branchée de la capitale. Une nuit apparemment comme les autres, entre
concert mythique et recherche effrénée de l'âme s½ur d'une nuit sur
fond d'éthylisme avancé, leur patron, Roger Pichou, est violemment
assassiné par deux ours roses. Jeanne découvre le corps. Il est
évidemment soupçonné du meurtre... S'en suit un road movie haletant
dont les motivations tournent court assez vite : les ours roses se
font pincer dans le TGV sans billets et sont arrêtés... mais
qu'importe ! ce qui compte, n'est-ce pas la quête ? Le fait de courir
dans la course ? de fuir dans la fuite ? d'aimer dans l'amour ?... et
de jouer avec les ficelles du roman au point de les faire
éclater... de rire ? Tout comme le lecteur, irrésistiblement emporté
dans cet univers à la fois délirant et familier au sein duquel
l'auteur s'amuse à s'inviter, de temps à autres, d'intrusions
directives en profil discret digne d'un Hitchcock en sweet, fondu dans
le décor...
Je m'appelle Jeanne Mass mêle ainsi intrigue policière, comédie, road
movie, roman d'amour et d'amitié, sur fond d'incursions télévisuelles,
de chansons culte, de paysages bretons, de bretelles de périphérique,
d'alcool, de drogues, de sexe, de soirées décadentes et de
camping... «Jeanne Mass c'est lui», c'est vous, c'est nous : des
entités désirantes, foules sentimentales et consommateurs jamais repus
en recherche d'un supplément d'âme parmi l'absurdité d'un monde dont
il vaut mieux rire.
Thomas Lélu crée un univers étrange et hilarant, à la fois ludique et
esthétique, aux marges du roman populaire et d'une science fiction
décalée interrogeant les moteurs mêmes de la création littéraire.